Ces inscriptions sont principalement des stèles commémoratives renseignant sur les liens sociaux et familiaux. On note une implantation au nord de la Russie, aux environs du lac Ladoga, vers le milieu du VIIIe siècle. Le futur roi de Norvège, Olaf Tryggvason, probablement accompagné du roi danois Sven à la Barbe fourchue, débarque avec 93 navires dans le sud-est de l’Angleterre en 991. La pêche et la chasse sont également des sources d’approvisionnement. Ces contacts sont également commerciaux et diplomatiques. Certaines découvertes archéologiques récentes font sortir ces guerrières de la littérature comme celles des tombes de Birka ou d’Harby en Fionie. En 911, le roi de France Charles le Simple et le chef viking Hrölfr ont convenu que la région autour de Rouen devait être remise à ces Norses - ou Normands, comme on les a appelés par la suite. Il n’apparaît que dans quelques sources seulement et renvoie à la proue du navire. Les produits importés de l’orient sont la verrerie, le vin, le miel, la cire, les meules de basalte, l’or, l’argent, les armes et les matières premières de leur production artisanale. De la même façon la christianisation des vikings y est le fait des contacts avec les Anglais et non localement. Dans les sources byzantines, arabes ou occidentales, le rapt et la vente d’esclaves y est, au contraire, montrée comme une pratique courante des vikings. Ils y ont développé la frappe monétaire, les échanges commerciaux et l’artisanat. Le roi Charles le Gros vient en renfort en octobre 886 mais c’est pour acheter leur départ en les autorisant à hiverner en Bourgogne. Si l’expression est anachronique, leur histoire s’interprète en termes de routes, de réseaux et de diaspora et non plus … A partir de la christianisation les sources écrites se multiplient, certaines rattachent les dieux vikings à des rois anciens qui auraient été divinisés faute de connaître les récits bibliques. La Normandie participe activement aux affaires du pouvoir : Guillaume Longue-Epée participe à la restauration du roi Louis IV en 936 ; Richard Ier épouse une sœur d’Hugues Capet et le soutient lors de sa prise de pouvoir en 987. En Angleterre, le cas du Danelaw est développé avec une installation à la fin du IXe siècle. Au XIIe siècle Ari le Savant évoquait également cette région et la Saga des Groënlandais et la Saga d’Eric le Rouge viennent confirmer ces faits. De plus, des mercenaires scandinaves servaient de troupes auxiliaires dans l’armée romaine. Puis à partir de la construction de l’image royale elles prennent plus de place. Une analyse menée en 2015 dans la région de Valognes, dans le Cotentin, laisse davantage de flou car la diversité des origines est trop vaste. Plus tard, les contacts avec les royaumes chrétiens permettent d’observer des influences : épées à anneaux sur le modèle franc, pendentifs en forme de livre (Bible sans doute), bractéates portant une croix, découverts sur des sites scandinaves des Ve – VIIIe siècles. Au centre du monde se trouve Asgard, la demeure des Ases, des dieux, et les hommes vivent à Midgard, résidence du milieu. Si les premiers combattants sont des volontaires attirés par la richesse et le prestige du chef, peu importe leur région d’origine, par la suite, une certaine professionnalisation se met en place. Un vrai ouvrage d’érudition que ces quelques lignes ne sauraient rendre compte, en espérant ne pas dénaturer le propos. Ils ont pu utiliser des sondes pour la profondeur des eaux, des girouettes, la reconnaissance de la faune marine et des oiseaux, la position des étoiles dont le Soleil (première mention de l’étoile polaire dans un texte de 1150). Des contacts pacifiques ont pu prendre place dès la fin du VIIe siècle avec des installations sporadiques n’ayant pas laissé de traces archéologiques. Histoire des Vikings ; des invasions à la diaspora - Livre - Les vikings fascinent et laissent dans la mémoire collective des images fortes et contradictoires : pirates redoutables semant la terreur, navigateurs intrépides explorant des terres lointaines ou guerriers et … L’image de violence est souvent associée aux vikings cependant il faut prendre avec prudence les sources occidentales promptes à grossir le trait. De plus, 125 objets ont été découverts, caractéristiques des modes de vie viking. Il se convertit mais meurt dans une rixe. Toutefois le pays connaît une expansion urbaine aux IXe – Xe siècles y compris sur des zones non touchées par les Scandinaves. Enfin, les emporia, nom donné aux centres d’échanges en Scandinavie devaient certainement être en relation entre eux même s’il existe des pratiques propres à chacune : régime alimentaire différent, type d’activité, ouverture aux influences chrétiennes. Le monde scandinave exporte beaucoup de fourrures, peaux, ambre, ivoire, hareng, morue et produits de l’artisanat. Ils utilisaient également les divisions au sein des camps ennemis. Dans les sources écrites la femme arbore la figure de la sagesse guerrière ou de l’instigatrice incitant à la vengeance. Les autres sources sont l’archéologie dont des découvertes récentes, les inscriptions runiques et poèmes scaldiques. Il existe ainsi deux grandes familles de dieux : les Ases et les Vanes. Au centre du monde prend place l’Arbre-monde, Yggdrasill, où se réunissent les dieux pour leurs conseils et où les nornes tissent le destin des humains. Informations sur Histoire des Vikings : des invasions à la diaspora (9791021021297) de Pierre Bauduin et sur le rayon Histoire, La Procure. Håkon le Bon les précède (vers 935-961) mais ne parvient pas à susciter l’engouement de la population, au contraire la réaction païenne fut violente. Le chaos primordial a été réorganisé par Odin et ses frères et la fin du monde, le Ragnarök, donnera lieu à un nouveau monde dans lequel certains anciens dieux réapparaîtront ainsi qu’un couple humain qui redonnera vie à l’espèce. Thor est l’image du dieu puissant, guerrier et courageux, accompagné de son marteau Mjöllnir. Quant au terme drakkar, il est impropre, diffusé au XIXe siècle, il renvoie à dreki, au pluriel drekar, qui signifie dragon. De même, les Francs, les Saxons, les Slaves pratiquaient l’asservissement des populations vaincues. Elles peuvent témoigner voire porter une affaire en justice mais souvent elles demandent à un homme de s’en occuper. L’introduction du latin accompagne les conversions pour les messes, l’administration, les monnaies mais sans faire disparaître l’écriture runique qui persiste jusqu’au XIVe siècle, voire plus dans certaines régions. Or, comme ce phénomène ne se produit pas en interne, les sources font apparaître une inquiétude face à cette situation. Elles peuvent prendre la parole lors des assemblées mais n’ont pas le droit de porter des armes. Toujours dans cette partie consacrée à la société viking, une place est faite à l’étude des femmes. L’auteur souligne l’importance des vikings dans le développement urbain de l’Angleterre. Olaf Tryggvason se convertit en 994 avec Aethelred II comme parrain. Par exemple, les Víkíngarvísur de Sigvat Thordarson vers 1014-1015, recensent les batailles menées par Olaf avant son accession au trône de Norvège. Quant à exercer le pouvoir, certains récits nous montrent des reines puissantes comme Gunnhild, épouse et veuve d’Eric à la Hache sanglante, qui gouverne la Norvège avec ses fils. L’origine du mot reste cependant source de débats. L’installation normande vient clore la partie. La troisième partie de l’ouvrage revient sur les invasions et la diaspora. Une cinquième et dernière partie s’attache aux « contacts, transferts culturels et identités » des différentes régions traversées par les vikings. Le rôle des « marches » est donc important. Rencontre : Histoire des vikings, des invasions à la diaspora par Pierre Baudin Nouvelle rencontre "Au fil des mots" organisée le jeudi 26 mars à 17h30 au sein du PRSH, avec Pierre Baudin, Historien médiéviste à l’Université Caen Normandie qui nous présentera son livre " Histoire des vikings, des invasions à la diaspora ", disponible à la BU centrale à la cote 348.02 BAU. Mais, ce livre est tout aussi intéressant à feuilleter que les autres en raison de la qualité des informations qui y sont contenues. Il est particulièrement honoré par les paysans en tant que protecteur de la fertilité, c’est le maître du tonnerre et de la pluie. Certains écrits cependant mentionnent d’autres installations et d’autres noms. Ils disposent de chevaux apportés sur leurs navires ou pris sur place. Premièrement il est possible de comptabiliser quelques centaines de vikings sur les champs de bataille pour le IXe siècle, quelques milliers à la fin de ce même siècle. Danegeld, est un mot désignant une taxe et remonte au début du XIe siècle lors de l’emploi de mercenaires danois sous Aethelred II au début du XIe siècle. Suisse et espaces avoisinants, XIIe – XIXe siècles, En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées, Rollon, le chef viking qui fonda la Normandie, Mondes en guerre : T3 Guerre mondiale et impériale 1870–1945, Première Guerre mondiale et conflits associés (1912-1923), Dessine-moi un avenir – Plaidoyer pour faire entrer le XXIe siècle dans l’école. Histoire des vikings – Des invasions à la diaspora (Pierre Bauduin) Les vikings ont laissé dans les … Un denier du roi de Norvège Olaf le Pacifique de 1065-1080 a été retrouvé à Naskeag Harbor, dans l’Etat du Maine, renforçant l’idée d’échanges régionaux. Pierre Bauduin, Histoire des Vikings. Leur implantation irlandaise est restée principalement urbaine. Des navires ont été découverts hors de la Scandinavie, un seul en France, sur l’île de Groix dans le Morbihan. Puis, peu à peu, ce sont les terres qu’ils convoitent. Bibliographie. On note la présence de noix impossibles à trouver à cette latitude impliquant des rapports avec des populations locales plus au sud. La toponymie s’en ressent : Uppsala par exemple, de salr pour halle, alors que le mot höll n’est attesté qu’en 961. Le chapitre suivant apporte des précisions sur la démographie. Au XIXe siècle le concours de l’université de Copenhague s’interroge sur la pertinence de remplacer la mythologie gréco-romaine par la mythologie scandinave. Encyclopédie », 1997, 185 p. (ISBN 978-2-080-12274-2). L’Histoire des vikings y est passée au crible, délaissant les aspects mythologiques mais se nourrissant de quantité d’exemples permettant de rendre accessible un propos parfois complexe. Le cas de Rollon est quelque peu différent. En 800 Charlemagne inspecte les côtes nord de l’Empire et ordonne la construction de flottilles.

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